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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 14:17

couplecrochetArticle en désordre.

J'ai du mal à mettre mes idées au clair sur le sujet.


Cette interview : Quand la passion faiblit, les femmes partent, a appuyé mes réflexions sur les couples en général et le mien en particulier.

Je parlais avec l'une de mes amies qui me disait qu'en ce moment elle se sent abandonner par son mari, elle a l'impression de se battre seule sur tous les fronts et que lui baisse les bras. Et sa réaction c'est de se rapprocher d'un copain, de trouver auprès de lui l'épaule réconfortante et solide qu'elle ne trouve pas auprès de son mari.

Je trouve que ça correspond bien à ce que dit François de Singly : Je ne suis pas d'accord avec Pascal Bruckner quand il déclare que c'est le manque de passion qui mène au divorce... C'est le manque d'oreille attentive qui fait fuir les femmes.

 

Cet article n'est pas révolutionnaire, il me permet juste de mettre des mots sur des inquiétudes ou réflexions que je peux avoir en ce moment.

 

Cette phrase, en plus de me parler, m'a fait rire :

Les femmes décident de la séparation le jour où elles ont l’impression d’être freinées dans leur progression ou d’être traitées comme une « extension de la gazinière » !

 

Mais qui nous traite ainsi ?
Je ne sais pas si c'est le cas de tous les hommes, mais le mien ne me demande pas et ne s'attend pas à ce que je fasse les tâches ménagères. Lui n'est pas du tout porté là-dessus (c'est un doux euphémisme) et il attend de moi que je n'en fasse pas plus que lui... à moins que ça me fasse plaisir de le faire.

Je pense qu'on se donne beaucoup d'obligations, moi en tout cas. Et du coup ça me rend bougonne et agressive envers lui qui n'en fait pas assez.
D'un autre côté, ne rien faire du tout et ne vivre que des moments de loisirs et de détente n'est pas possible non plus, il existe des obligations incontournables et les éviter en permanence n'est pas une solution.

La solution justement, c'est peut-être de faire un tri parmi elles, un ordre de priorité selon celles qui nous semblent incontournables et puis celles qui ne sont finalement pas indispensables.
En faisant ça, je me suis surprise à apprécier des tâches qui me faisaient râler avant, juste parce que je les faisais par choix et plus par obligation...

C'est peut-être une façon irresponsable de voir la vie : slalomer entre les différentes tâches à éviter... mais c'est peut-être aussi la voie du bonheur ; décider des charges que l'on veut s'imposer et assumer les conséquences qui en découlent s'il y en a...

 

Voici deux autres phrases qui m'ont parlé :

[...] elles [les femmes] investissent beaucoup plus d’espoir dans le « conjugo ». Et sont plus facilement déçues. 

[et en parlant de la séparation] Mais on ne s’effondre pas si l’on est un individu singulier, bien différent de l’autre. Pour moi, le point de départ est la liberté intérieure. 


C'est, à mon sens, le noeud du problème, savoir ce qu'on met dans le couple, ce qu'on en attend.
Est-ce qu'on attend de l'autre qu'il soit le prince charmant qui nous révèle à nous-même ? Ou juste qu'il soit l'homme que l'on aime ? 

Le couple doit être composé de deux personnes distinctes et individuelles, avec leurs désirs communs et propres à chacun. Ca fait très donneuse de leçon dit comme ça, alors que je le dis haut et fort pour bien l'avoir en tête. Je serais plutôt du genre à attendre de l'autre qu'il me donne des ailes, me fasse devenir ce que j'ai du mal à atteindre seule et du coup je suis déçue et je lui en veux quand ça ne marche pas.
Etre en couple change assez peu de choses au final, on reste soi-même avec ses qualités et ses imperfections et on doit se battre seule, mais avec le soutien de l'autre tant qu'à faire, pour devenir ou être ce que l'on souhaite.

Accabler l'autre de son propre immobilisme est assez mesquin...

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