Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 15:45

miss-cool.jpg

© Aurélie de la Pontais

 

Pour certaines choses, je suis moins détendues que je le souhaiterais.

Quand je reçois du monde chez moi... eh bien je REÇOIS, je me creuse un peu pour savoir ce que je vais offrir à boire, à grignoter, à manger etc.
Recevoir à l'improviste oui... mais en fait non. J'aime beaucoup l'idée, ça correspond à mon fantasme personnel de fille ouverte, spontanée, sociable, dé-ten-due ! Sauf que je ne le suis pas, détendue... Si quelqu'un me propose un truc à l'improviste, je dis non. Embêtée, gênée, je m'excuse tout ça, mais non quand même. Je ne suis pas préparée psychologiquement à recevoir ou à sortir (selon). "Je suis désolée, mais une autre fois" (où on aura planifié le truc). 
Et puis après coup je regrette : C'est trop con ! Je me plains de ne pas voir assez de monde mais quand on me propose je refuse... oui mais bon, il/elle m'a pris au dépourvu aussi...
Bref.
Mon copain n'est pas comme ça. Il me dit souvent que je suis plus sociable que lui, que lors de soirées je ne suis pas perdue, je donne le change, je parle avec tout le monde, j'ai l'air à l'aise. Oui certes... je suis un animal sociable qui connaît les règles non dites d'une soirée entre copains plus ou moins proches. Et j'en suis plutôt contente.
Par contre, je n'ai pas la simplicité d'inviter... c'est le mot : je manque de simplicité. Tout comme je suis incapable de sortir à l'improviste, je suis incapable d'inviter à l'arrache... comment faire pour m'organiser ??? Ca risque de ne pas être "parfait" !! 
Mais grâce à ... je sais pas qui ou quoi, mon copain m'apprend cette simplicité. Lui ne se pose pas de question. Si un soir il a envie de voir ses copains, il appelle, il propose et voilà ! Et si je m'affole parce qu'on n'a pas d'alcool, de petits gâteaux ou de quoi faire un repas digne de ce nom, il me dit que "ouh la la, on s'en fout, c'est que mes potes ! On se débrouillera !"
Et le pire c'est qu'une fois qu'il m'a "calmé", je parviens parfaitement à faire un truc "sans façon" (j'utilise plein de guillemets si je veux d'abord) et qu'en plus je suis super contente de cette soirée improvisée qui se passe en général très bien... bien mieux d'ailleurs, que lorsque j'invite en grande pompe et que je me mets la pression toute seule.
J'ai bien conscience que le côté "parfait" (très relatif) que je recherche, c'est pour me rassurer, au cas où un plat un peu original pourrait sauver une soirée mortelle. 
On ne se refait pas ! 
Enfin si, je continue à évoluer !
Partager cet article
Repost0
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 13:44

bande-copain

 

Le post de Caroline d'aujourd'hui est sur le retour dans la ville où elle a fait ses études et sur la nostalgie et les souvenirs qui ont accompagnés ce retour.

C'est souvent un sujet de discussion avec mon chéri... lui est très nostalgique de ces fameuses années d'étude, du temps où il était jeune et insouciant. Où ses préoccupations se cantonnaient à : où passer la soirée, avec qui et où acheter les boissons. Où l'avenir lui semblait lointain, vaste et prometteur. Où son quotidien était fait de copains, de liberté, de boîtes de nuit et de quelques heures de cours de temps en temps. 
Pour moi c'est très différent. J'ai bien aimé cette période aussi, mais juste "bien aimé". En fait, j'ai détesté mon lycée, qui reste la pire période de ma vie. Puis j'ai bien aimé la fac où je me suis décoincée, débrouillée, où j'ai appris à sortir dans des bars comme une "vraie" jeune youhou ! Où j'ai réussi à me faire des copains malgré mes cours en amphi où je me sentais seule parmi 300 personnes ! Et puis j'ai beaucoup aimé les 2 années suivantes à Paris, étudiante toujours. Cette période m'a permis de connaître la "bande de copains" avec qui on se sent bien, avec qui on sort en dehors des cours, à laquelle on s'identifie... même si elle nous restreint et nous colle une étiquette aussi. En tout cas, elle m'a permis de me rassurer sur ma possibilité de me faire des copains en cours. 
Donc mes études se sont bien passées en somme. Mais elles n'ont rien à voir avec l'image d'Epinal de ces fameuses années d'études (à lire ou dire avec des étoiles dans les yeux et un sourire niais). Rien à voir non plus avec celles de mon chéri, qui a vécu le cliché de ces années-là. Je n'en suis pas jalouse, c'est juste un fait. 
Je ne suis pas du tout nostalgique parce que si je regarde en arrière je trouve que j'avance toujours dans le mieux. Je m'ouvre toujours plus au monde, je m'épanouis de plus en plus, je suis plus à l'aise dans mes baskets... et je me trouve de mieux en mieux physiquement... ces deux dernières phrases étant liées. Donc non, je ne voudrais pas revivre telle ou telle époque. Je ne veux vivre que le présent et continuer à avancer dans le bon sens. J'aime ma vie actuellement et le passé est plein d'insatisfactions. Si je pouvais le modifier oui peut-être et encore, ce passé m'a permis de devenir celle que je suis et j'en suis contente aujourd'hui.
Alors non, je n'aime toujours pas passer des heures dans un bar bruyant, je n'ai toujours pas envie de danser en boîte... au grand désespoir de mon chéri qui lui, a toujours ces envies !! Au final rien ne change ! :-D
Il faut juste trouver des moyens de satisfaire tout le monde ! :-)
Partager cet article
Repost0
7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 09:56
melodie.jpg
Hier soir, grosse déconvenue, tristesse, frustration...
Ca fait 6 mois qu'on essaie d'avoir un bébé. Et pour la première fois hier j'ai acheté un test de grossesse parce que j'avais 4 jours de retard et j'ai pleuré longtemps dans les bras de mon chéri quand j'ai vu le résultat négatif.

Mais ce matin je découvre sur le blog de Laurel que Mélodie est décédée dimanche et ça remet tout à sa juste place.
Je me suis abonnée à son blog il y a quelques semaines et j'ai lu toutes ses archives d'un coup il y a quelques jours seulement, pour mieux comprendre son parcours et ce qu'elle a vécu. Et avec quelle force, quelle honnêteté et quel optimisme elle a expliqué ce qu'elle avait vécu depuis le premier malaise. Pour partager ce qu'elle vivait, parce qu'elle n'était pas la seule dans ce cas et qu'elle estimait qu'elle avait de la chance d'être si bien entourée.
Elle s'efforçait de terminer chacun de ses posts par un point positif même si parfois c'était bien difficile.

Bref... ça remet les choses en perspective. 
Partager cet article
Repost0
17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 08:49

2011

 

Le post de teparlerdemavie m'a également donné l'envie de faire le bilan de 2011 qui a été riche en événements personnels !

 

Janvier 2011, nous étions encore à Paris
- le 12, nous nous sommes pacsés (ben merde alors ! on a totalement zappé notre premier anniversaire... c'était plus administratif qu'autre chose !)
- courant janvier nous avons fait plusieurs soirées chez nous dont une grosse le 21 (petit appartement oblige) pour fêter notre départ de Paris, nos démissions, nos nouveaux boulots, notre nouvelle vie, notre PACS
- les 22 et 23 janvier, nous avons fait nos cartons : c'est là qu'on se rend compte qu'un we pour déménager c'est bien, on ne peut qu'être efficaces !
- le 24 au matin les déménageurs embarquaient tout et prenaient la direction du sud
- le 25 au matin, après une fin de nuit dans la voiture sur un parking de la ville, nous avons emménagés dans notre graaaand appartement avec terrasse (ah la province et ses petits prix !!)
- le 31 nous commencions nos boulots après une petite semaine à prendre nos marques dans notre appart', notre nouvelle ville, le sud... et après avoir fait les magasins, fallait bien meubler tous ces m2 en plus !
 
La suite a été plus calme. On s'est adaptés à nos nouveaux boulots respectifs moi avec bonheur, mon chéri avec perplexité puis dégoût. 
Il a fallu que je m'habitue à prendre la voiture tous les jours, moi qui appréciais bien de terminer ma nuit dans le métro. 
Au travail, j'ai beaucoup appris sur le tas, vu que le poste que je reprenais était vacant depuis 1 mois 1/2, ma prédécesseur n'a pas vraiment pu me former (2 h en décembre).
Il m'a fallu 5 mois pour avoir le courage de chercher une fanfare sur place. J'avais du mal à me lancer dans cette aventure humaine (faire le deuil de celle de Paris, créer de nouveaux liens etc.) et j'ai pris tellement de temps que finalement j'ai assisté à la dernière répèt' soirée au bar avant les vacances scolaires et la trêve donc. J'ai réellement commencé en septembre et je ne regrette pas une seconde ! J'adore ce groupe, l'ambiance, le fonctionnement, mon rôle... je suis moins noyée qu'à Paris, plus sur le devant de la scène, ce qui est grisant et flippant en même temps.

Fin mai, mon chéri démissionne et cherche à s'installer en free-lance tout en travaillant sur son projet à la maison. Début juillet je le booste un peu pour qu'il entame ses démarches dans un sens ou dans un autre : free-lance et/ou salarié... 
Fin juillet il retrouve du boulot, mais nous devons déménager, il est trop loin de notre appart' actuel...
Bilan : 3e déménagement en un an !! (on avait emménagé à Paris en juillet 2010). J'espère que cette fois c'est pour un long moment ! Ras le bol des cartons !!!!!
Nous découvrons la vie en maison, j'adore !! Mon chéri regrette l'appartement neuf, très lumineux et le salon immense. Notre maison a une trentaine d'années et les normes de l'époque : salon et cuisine séparés, peu de luminosité, recoins... mais il finit par s'y faire.
Mon petit bonheur anti-féministe au possible : étendre le linge dehors !!
Autre bonheur, mon chat, qui a 10 ans, découvre la vie au grand air et elle aime ça (oui, je sais j'ai dit "mon chat" suivi de "elle", mais j'ai du mal à dire ou écrire "ma chatte").
Je m'étais habituée à la voiture, j'apprends à faire 2 heures de route par jour... mais j'ai de la chance, je passe par de très jolis endroits et je n'ai pas du tout de bouchons, quelques ralentissements parfois : camions ou tracteurs.

Fin août, nous décidons d'avoir un bébé, j'arrête la pilule... et depuis on attend... activement ;-) en essayant de ne pas trop s'inquiéter.
Début novembre, je me lance dans l'écriture d'un blog, pour moi, pour être lu, pour voir ce que ça donne... je décide de n'en parler qu'à mon chéri (on se dit tout par principe) pour ne pas m'influencer dans ce que je veux écrire.
Décembre : mon premier Noël loin de ma famille, ça fait bizarre mais ça se passe bien.

Bilan de cette première année dans le sud : on s'y fait très très bien ! J'ai l'impression d'être là depuis plusieurs années déjà. Je ne me sens plus concernée par Paris. Je m'adapte très facilement, du coup j'ai l'impression que ma vie n'a pas tellement changée... mais en y regardant d'un peu plus près, si bien sûr qu'elle a changé, mais est-ce la peine d'en faire un tel plat : vie parisienne versus vie provinciale ??
J'aime énormément mon nouveau boulot. Je n'avais jamais osé espérer un tel poste. Par contre, travailler dans ce genre de boîte je l'espérais depuis très longtemps sans parvenir à mes fins et sans vraiment y croire... et là, ça m'est presque tombé tout cuit dans le bec !!
J'aime ma nouvelle fanfare, j'aime vivre en maison dans un village, j'aime le climat un peu extrême parfois (très chaud, très fortes pluies, énormément de vent etc.), j'aime les amis de fac de mon copain (les seuls gens que l'on côtoie quasiment), j'aime les paysages, j'aime pouvoir partir seule en rando et n'avoir que l'embarras du choix.
Il y a quand même quelques points négatifs : 
- ma famille qui est siiiii loin (entre 650 et 1 100 km). Je préfère les courts we de temps en temps, plutôt qu'une semaine d'affilée une fois par an... mais ça ne s'y prête plus vraiment. C'est dur... et cher du coup !
- notre budget qui n'a fait qu'augmenter, pour ne pas dire exploser depuis notre déménagement, parce que oui, les loyers sont moins chers ici, mais on met tout dans nos 2 voitures : les assurances, l'essence, l'autoroute sachant que nos salaires ont au mieux stagnés, au pire baissés.
- mes amies qui sont loin également, j'aimerais parvenir à me faire des copines dans le coin, des vraies, un peu plus que de simples connaissances, mais comme je le disais dans un autre billet, je suis lente à me faire des amies... patience !
Partager cet article
Repost0
3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 15:27

Petit-chemin-copie-1.jpg

 

... sera-t-elle la dernière de l'humanité ? 

C'est la question que se pose les extraterrestres !!

 

Trêve de plaisanterie.

Je vous souhaite à tous une année riche en bonnes choses, moins riche en mauvaises (mais il en faut un peu pour apprécier le reste) et pleine de tout ce que vous mettrez à l'intérieur (de cette année) !!

 

Ce que je souhaite pour mon chéri et moi : une vie de couple harmonieuse et amoureuse ; pour mon chéri plus particulièrement, qu'il parvienne à monter la boîte dont il rêve... et qu'on parvienne à faire face à ce gros changement.

Et plus largement, j'aimerais voir davantage ma famille et un peu plus mes amis, Paris c'est loin !
Et j'aimerais réussir à me faire un peu plus que des connaissances dans ce sud que j'apprivoise. Mais je suis lente à me faire de "vraies" amies, il me faudra donc sûrement être patiente.
En attendant, je souhaite continuer la musique où je m'éclate, j'en aime l'ambiance et le défoulement que ça m'apporte. 
Dans les bonnes résolutions qui n'en sont pas, je me renseigne sur une salle de sport pas trop loin de chez moi, je ne fais plus de sport cette année et ça me manque. 

Et de façon encore plus générale, je souhaite apprendre à prendre (ah ah) les plaisirs qui viennent sans trop me prendre la tête, à lâcher du lest, tout ça tout ça...

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 12:24

Sad

sad.jpg

 

Qui est la bienheureuse qui écrivait il n'y a pas longtemps que les grosses crises étaient derrière elle ? 

Parfois il y en a une qui te tombe sur le coin de la figure, que tu n'as pas vu venir et que même une fois que tu es dedans jusqu'au cou, tu ne comprends pas.

Pourquoi ? Juste pour CA ? Je pense qu'il y a plus... c'est quoi le problème de fond ? Pourquoi justement aujourd'hui alors qu'on jouait au père Noël pour sa famille et qu'en plus ça s'est bien passé : rapide et efficace.

Mais chercher les problèmes cachés derrière le déclencheur à sa place fait partie de ce qui l'agace... pour qui est-ce que je me prends ? 

Bref... ne pas se reposer sur ses lauriers...

Face à nous un dimanche sûrement en demi-teinte et surtout, après cette semaine de boulot, une looongue semaine de vacances de Noël entièrement dans sa famille ; tellement différente de la mienne.
Premier Noël sans les miens, sans leur légèreté, leurs coups de gueule qui s'arrêtent par un éclat de rire, leurs jeux familiaux, leurs chants...
Là ce sera différent et je sais qu'il faudra que je me maintienne sur la corde raide du : fais comme chez toi, mais fais gaffe quand même à ne pas te sentir trop à l'aise... les codes ici ne sont pas ceux que tu connais... ici, tu ne peux pas dire tout ce qui te passe par la tête, reste sur tes gardes. 

 

C'est ça aussi la vie à deux...

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 14:15

Amitie.jpg

 

Il y a bientôt 10 ans (la vache !), j'ai perdu une amie de vue. C'était son choix. Je pense qu'on évoluait toutes les deux vers des directions différentes et autant j'aimais son originalité, autant je pense que ma voie trop classique la gênait, peut-être même lui faisait-elle honte... mais j'extrapole un peu là.

Quoiqu'il en soit, à la fin j'étais la seule à solliciter son amitié et la seule - j'imagine - à souffrir de nos trop rares rencontres.

 

Ca fait 10 ans et j'y pense encore, ça me fait toujours de la peine. Les séparations amicales sont finalement assez proches des séparations amoureuses. En tout cas, avec elle je l'ai vécu un peu de la même façon, même s'il n'y a jamais eu d'ambiguïté entre nous, c'était juste une très bonne amie "originale" qui me manque aujourd'hui encore.

Je ne peux m'empêcher de préciser son originalité parce que c'est la personne la plus exotique que je n'ai jamais rencontré ! Et son origine géographique n'a rien à voir là dedans.


Quand je vivais encore à Paris, j'espérais parfois tomber sur elle par hasard dans le métro, mais ça ne s'est jamais produit et je pense que maintenant c'est trop tard... et pourtant... travaillant dans la même branche, qui sait ?

 

J'ai repensé à elle ce matin parce que mon boulot m'a permis de renouer le contact avec une autre amie perdue de vue par ma faute cette fois. J'ai commis une maladresse terrible qui lui a permis de voir la façon dont je la percevais sans fard [j'étais sur msn à l'époque et je lui ai parlé, pensant parler à une autre copine commune]. Ce que je lui ai dit n'était pas méchant en soi, mais si j'avais su que je m'adressais à elle, j'aurais mis les formes et j'y serais allée progressivement...
Bref, elle a décidé peu de temps après de se couper des personnes qu'elle pensait néfaste pour elle et j'en faisais partie. Mais vu que je suis restée en contact avec son copain, j'ai continué à avoir de ses nouvelles de loin en loin.

Hier, j'ai eu l'occasion de la recontacter dans le cadre de mon travail. Je ne savais pas trop quelle serait sa réaction, mais ça s'est plutôt bien passé. Ca n'a pas été les retrouvailles du siècle mais ça n'a pas été glacial non plus. On a marché sur des œufs.

Je ne sais pas s'il va en ressortir quelque chose, ni si c'est souhaitable... en tout cas une porte est ouverte et je suis contente d'avoir eu cette opportunité et d'avoir osé. 

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:33

Loup.JPG

 

Nous étions invité hier chez un copain de mon chéri qui faisait sa soirée déguisée annuelle, le thème était la lettre T.

Je n'ai jamais été une adepte des fêtes déguisées plus jeunes, mais je trouve celles-ci sympas et puis le thème est assez vaste pour trouver quelque chose qui nous correspond. On était prévenu largement à l'avance, ce qui nous aurait en principe permis de préparer tout ce qu'il nous fallait, très largement. 

 

Dans les faits, comme d'hab on s'y est pris au dernier moment ! Mais au final, on était assez contents de nos costumes, vu que l'an dernier on avait fait très lights, là on jouait le jeu. Mon chéri avait un peu peur que son choix soit celui de beaucoup d'autres, à voir donc. 

 

Cette soirée nous a permis de revenir à Marseille et de nous dire qu'on devrait y venir plus souvent, ce n'est pas si loin et c'est quand même une très jolie ville... surtout en visite à mon sens, je n'ai pas envie d'avoir de nouveau les galères de la vie dans une grande ville.

 

Bref, nous arrivons à la soirée, personne de connu à la porte... tant pis, on avance un peu et on est un peu surpris de voir 2 prisonniers, un père Noël et une libellule... le rapport avec le thème ??

 

On dépose nos participations liquides dans la cuisine et là on trouve quelques têtes connues, on se parle donc de nos costumes... c'est tout l'intérêt de ce genre de fêtes, le premier sujet de conversation est tout trouvé ! Et nous apprenons donc très rapidement notre très légère erreur... ce n'était pas la lettre T le thème, mais la lettre P............
Ce qui explique le prisonnier et le père Noël... et la libellule était en fait un papillon.

 

La bonne nouvelle c'est que nos costumes resteront uniques, c'est pas comme les prisonniers, pompom girl, pirates et autres panthères... si vous voulez vous faire remarquer à une soirée, c'est une bonne méthode ! Je vous la conseille chaudement ! Si au contraire vous préférez vous fondre dans la masse, demandez confirmation du thème par sms, le téléphone a parfois des ratés... 

 

J'avais apparemment mon sosi dans cette soirée, c'est assez étrange.
Un mec (un punk je crois) m'a dit qu'il s'était demandé comment j'avais pu changer de costume aussi vite, un autre m'a dit qu'il n'arrêtait pas de nous confondre toutes les deux, un dernier en fin de soirée m'a dit qu'il était dépité, il y avait une fille qui me ressemblait énormément, sauf qu'on n'avait pas les mêmes lunettes (sic), il avait beaucoup parlé avec elle et malheureusement elle était partie... J'étais désolée pour lui.
Je pense avoir repéré qui était l'autre, elle n'arrêtait pas de me taxer des fraises T*agada, élément principal de mon costume...
J'ai été suprise parce que 1) je n'ai pas trouvé qu'on se ressemblait, mais c'est sûrement plus facile à voir quand on est extérieur et 2) c'est très con à dire mais, elle n'était pas moche ni grosse.
C'est là que je me rends compte que malgré mes avancées évidentes dans l'acceptation de mon corps, de moi-même en général et en particulier, malgré mon copain qui me dit que je suis belle, tout au fond de moi, je reste la grosse et moche qu'on ne remarque pas (sauf quand j'arrive avec un costume en complète contradiction avec le thème de la soirée).
J'en ressors 2 choses : j'ai encore du travail à faire pour faire évoluer ce ressenti profondément ancré en moi ; ça me fait du bien d'avoir des preuves extérieures évidentes qui m'aident à faire évoluer cette image négative de moi-même. 

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 13:50

brumes matinales

 

Ce matin le ciel était très clair avec des traînées rose-rouge et la brume matinale s'attachait encore aux arbres et flottait au-dessus des champs.

 

C'était magnifique. Et ça m'a fait penser au post de teparlerdemavie sur le bonheur et les démarches conscientes à faire pour apprendre à apprécier et extérioriser ce bonheur.

 

Je suis très bon public pour ce qui est d'apprécier les paysages : de montagne, de mer, de campagne ; urbain, de villages, de ville etc. La beauté d'un lieu me touche facilement et ça me met du baume au coeur que je partage avec plaisir. 

 

Je pense que s'attarder sur les petites perles qui nous entourent et savoir en apprécier le charme, est une vraie démarche, celle de choisir de ne pas subir sa vie en s'ouvrant aux petits détails souriants autour de nous.

 

Il y a une phrase (de Johann Kaspar Lavater) qui dit : 

Si le bonheur extérieur n'est que hasard
le bonheur intérieur tu dois le construire toi-même

Cette phrase me parle particulièrement. C'est facile de se laisser porter par le courant ambiant qui nous fait tout dénigrer en bloc et fait voir la vie en bof et en gris. Il y a beaucoup de choses sur lesquelles on n'a pas de pouvoir, des choses qu'on subit réellement ; mais notre vie quotidienne, on peut décider de la rendre moins terne et plus à notre goût... mais au début au moins, c'est du travail ou en tout cas un réel effort.

 

Les gens qui critiquent tout en bloc et ont des avis tranchés m'ont toujours agacés, parce que je suis plutôt du genre à voir la vie entre gris clair et gris foncé, comme dirait un grand homme. Par contre, le parti pris d'être attentive aux éléments positifs de la vie et la capacité de goûter les instants de bonheurs, me sont venus plus tard à cause d'un électrochoc.

Il y a 9 ans, j'ai failli perdre mon père et dans ces moments-là on fait le bilan. La première conséquence a été collective, ma famille s'est regroupée, on a fait bloc et nos liens sont plus serrés depuis. La deuxième conséquence a été le constat que ça pouvait m'arriver aussi, cette énorme perte, et que je ferais bien d'apprendre à goûter tous les moments de bonheur avant que le pire n'arrive.
Dans la même veine, parfois le "parce qu'on ne sait jamais et ce serait trop con de regretter après coup" me permet de me pousser aux fesses pour faire des trucs qui me pèsent sur le moment, comme appeler quelqu'un pour le féliciter ou au contraire parce qu'on sait qu'il va mal et que ça lui fera du bien de parler. 

 

Mais bien sûr, ça c'est la théorie et c'est plus facile quand par ailleurs tout va à peu près bien. Ca ne m'empêche pas de m'énerver facilement, mais je relativise assez facilement et l'agacement pour un sujet ne me fait pas voir le reste du tableau en noir pour autant. Et puis qui sait, une bonne musique en rentrant le soir me fera peut-être oublier ce nuage noir en chantant à tue-tête dans la voiture !

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 08:57

Ca y est, je l'ai fait !

 

4 ans, 6 ans, 2 ans... en tout cas, après tout le monde.

J'ai créé mon blog !

 

Lente... pour beaucoup de choses, je suis lente à la détente, mon prof de sport au collège (<3) m'avait déjà dit à l'époque que j'étais un diesel, il fallait le temps de faire chauffer la machine.

Ce qui était vrai pour l'endurance s'applique à beaucoup de choses chez moi.

 

Lente pour trouver un chéri, à l'heure où mes copines d'enfance ont fait le petit dernier.

Lente pour accéder à la nouvelle technologie... le téléphone portable.

Lente pour beaucoup de choses donc... et en même temps temps rapide à décider une fois le processus entamé. Je suis paradoxalement du genre à prendre de grosses décisions sur un feeling, à ne pas tergiverser et à assumer après, et il est rare que je regrette.

 

Je pourrais le dire autrement et dire que je ne suis pas la mode, je me suis moi, quand je suis prête. Ce qui est une bonne chose à mon humble avis. C'est aussi la façon positive de voir la chose, parce que les mois et les années de célibat, par exemple, on ne peut pas dire que c'était dans la joie, la bonne humeur et surtout le choix assumé...

Mais c'est mon passé, mon présent encore... c'est moi en somme.

 

Ce moi que je continue à découvrir, à écouter, à améliorer, à embellir... du moins j'essaie.

Beaucoup sont nostalgiques de leurs jeunes années, moi au contraire, pour rien au monde je ne retournerais en arrière.

J'ai l'impression de me bonifier avec le temps à tout point de vue, je me sens meilleure qu'hier et j'espère bien moins que demain, alors retourner dans le passé... beurk !! Continuons plutôt à avancer !! Il reste tant à faire et à découvrir !

Partager cet article
Repost0